« L’homme qui a créé et dirigé le FBI pendant 50 ans, J.Edgar Hoover, celui qui prêchait la vertu et donnait des leçons de morale à toute l’Amérique, à commencer par ses présidents, était un être corrompu, un tyran, un maître-chanteur, un raciste et un hors la loi. Lorsqu’il apprend sa mort, le président Nixon soupire : « Cette vieille ordure! ». Il proclamait que Hoover était son ami et lui a accordé des obsèques nationales. Il rêvait en fait de le congédier. Il n’a pas osé le faire. Lorsqu’il avait accédé à la présidence, John.F. Kennedy s’était juré de débarrasser l’Amérique de cet « enfant de salaud » qui faisait trembler le monde politique à Washington par ses dossiers secrets et le chantage. Il ne l’a pas fait. Hoover espionnait Kennedy et savait tout de sa vie sexuelle exubérante. Quel pouvoir avait donc cet homme qui avait commencé comme un obscur petit fonctionnaire? Comment a-t-il réussi à trôner à côté des sept présidents qu’il a servis, tout en les faisant trembler ? D’où venait l’immense popularité d’un homme présenté, même par ses ennemis, comme l’incarnation du rêve américain? J.E. Hoover a été le mentor d’une Amérique puritaine, anti-communiste jusqu’à l’intolérance et raciste jusqu’au cauchemar. Ce film raconte comme un thriller la vie et l’oeuvre d’un homme qui s’était érigé en génie du bien et qui, voyant le mal partout, a diabolisé l’Amérique et en a été le génie du mal. Aujourd´Hui on y jure: « un autre Hoover? Plus jamais! » ».